Lanaudart logoÉdition novembre 2024 / 127e édition
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Dans sa huitième année!
Mise à jour: 23 août 2024
SODEC Cinéma
Aide à la production : dix documentaires soutenus par la SODEC

La Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) soutiendra dix projets de documentaires dans le cadre de son programme d’aide à la production, volet 3 (aide sélective à la production de moyens et longs métrages documentaires – œuvres uniques). Les projets ont été sélectionnés à la suite du dépôt du 10 avril 2024, qui comptait vingt-huit projets admissibles. Les projets qui recevront une aide financière de la SODEC sont les suivants :

A Lifetime in Photobooths

Scénarisation : Meags Fitzgerald

Réalisation : Meags Fitzgerald, Sarah Mackenzie

Coproduction : Œil Métal Film inc. (Québec) et Gorgeous Mistake Productions (Nouvelle-Écosse)

Distribution : Eyesteelfilm Distribution inc.

Diffusion : Bell Média (Crave)

Au sein du roman graphique primé Photobooth: A Biography, l’artiste visuelle, performeuse et experte du photomaton Meags Fitzgerald se penche sur l’histoire centenaire du photomaton et sur la communauté œuvrant à prévenir sa disparition. A Lifetime in Photobooths se pose en continuité avec cette démarche en explorant en profondeur l’univers des collectionneurs et passionnés de photomatons, tout en montrant l’histoire d’amour qui lie Meags Fitzgerald à ces machines, qui se font de plus en plus rares, et révèle comment elle a utilisé les photomatons pour développer son persona de drag king, HercuSleaze.

Cut Print Thank You Bye

Scénarisation et réalisation : Marie-Julie Dallaire

Production : Item 7 inc.

Distribution : Immina Films

Diffusion : SRC – Société Radio-Canada

Construit comme un set de DJ qui enchaîne des succès de diverses époques, Cut Print Thank You Bye est un portrait intimiste du cinéaste Jean-Marc Vallée, un plongeon au cœur de son cinéma, de «sa» musique, de sa poursuite du «moment», un film constitué d’archives inédites et de scènes originales inspirées de sa carrière internationale. Cet hommage cinématographique est une occasion de passer du temps «avec» le cinéaste, d’observer la naissance et l’aboutissement de «La méthode Jean-Marc Vallée», de revisiter son œuvre, d’entendre sa voix tendre et vibrante bercer les spectateurs tout au long du film, dont il sera le narrateur.

Kubana

Scénarisation et réalisation : Jessica Valoise

Production : XSKY production inc.

Diffusion : Natyf TV

Kubana («vivre ensemble» en kinyarwanda) est la rencontre de Rwandaises et Rwandais déterminés à maintenir une nation forte et unie, tout en démontrant la nécessité absolue de vivre ensemble. Au cœur du film, les histoires de quatre générations s’entrecroisent, illustrant l’importance de connaître le passé pour avancer vers un lendemain plus conscient afin de ne pas se laisser prendre dans l’engrenage meurtrier de n’importe quelle idéologie discriminatoire menant à la division. Kubana, c’est le portrait d’un Rwanda actuel, loin des clichés, qui donne en exemple un pays qui a refusé l’ingérence extérieure, et qui inspire à s’unir.

L’aventurine

Scénarisation et réalisation : Carlos Ferrand

Production : franC doc films (bis) inc.

Distribution : franC doc films inc.

Comme s’il pouvait se jucher sur le pont du majestueux Rocher Percé, navire de pierre échoué, ce film porte un regard novateur vers une Gaspésie formée de nature, de culture et d’histoire. Deux parts de géologie et une de magie ; le récit se concentre sur l’éclat de Percé, entouré de pêcheurs, géologues, poètes et botanistes, avant de s’inscrire dans les livres d’histoire comme un point focal de l’identité québécoise, autour du Centre d’art et de la Maison du pêcheur, située à mille kilomètres à vol d’oiseau de Montréal.

Le dernier acte

Scénarisation et réalisation : Sophie Deraspe

Production : Corporation de développement et de production ACPAV inc.

Distribution : Maison 4:3

À travers des témoignages interposés de médecins administrant l’aide médicale à mourir et leurs patients, Le dernier acte s’engage dans un dialogue sur la mort, la vie et l’amour, à notre époque. Dans ce nouveau contexte propre au Québec où un individu peut choisir la date et l’heure de sa fin, les dernières paroles de ces personnes revêtent l’aura du sacré. Soutenu par différents penseurs et scientifiques, le film se veut également une ode à l’extraordinaire intelligence de la nature.

Le droit mène à tout

Scénarisation et réalisation : Jean-François Lesage

Production : Les Productions des Films de l’Autre inc.

Distribution : Les Films du 3 Mars

Le débat est-il encore possible? Le droit mène à tout aborde cette question en mettant la parole à l’avant-scène. À travers des conversations et des argumentations, des accords et des désaccords entre étudiantes, étudiants et professeures et professeurs de la Faculté de droit de l’Université de Montréal, le film offre un regard sur la formation en droit et sur les fondations d’une société démocratique.

Que le silence ne l’emporte pas

Scénarisation : Catherine Hébert

Réalisation : Catherine Hébert, Elric Robichon

Production : 9249-9847 Québec inc. (Les Films Camera Oscura)

Distribution : Les Films du 3 Mars

Même si l'idée semble tout droit sortie d'une autre époque, la chasse aux écrivaines et écrivains bat son plein. Ils sont intimidés, poursuivis, arrêtés, torturés, emprisonnés. Une ombre plane sur la liberté d'écrire et de publier. Les écrivains et leur entourage sont souvent éjectés hors de leur propre vie ; beaucoup ont dû s'exiler, parfois volontairement, parfois non. Que le silence ne l’emporte pas entrelace les trajectoires de trois autrices et auteurs, ainsi que d’un éditeur, et construit un grand récit : celui de l’exil de celles et ceux qu’on a voulu réduire au silence.

Tough Old Broads

Scénarisation et réalisation : Stacey Tenenbaum

Production : H2LScrap inc.

Distribution : Noblearts

Diffusion : Yes TV

Katherine Switzer, Siila Watt-Cloutier et Sharon Farmer sont des pionnières : étant respectivement la première femme à courir le marathon de Boston, la première femme à lier les changements climatiques aux droits de la personne et la première femme photographe en chef de la Maison-Blanche. Elles auront brisé les barrières de leur époque et poursuivent activement leurs passions. D’une part, film d’archives retraçant leurs accomplissements marquants; d’autre part, documentaire d’observation suivant les personnages dans leur vie actuelle, Tough Old Broads propose de raconter ces femmes par le biais de leurs propres voix.

Un caribou dans la lumière

Scénarisation : Isabelle Longnus, Florent Vollant

Réalisation : Isabelle Longnus

Production : Terre Innue Productions (III) inc.

Distribution : Maison 4:3

Diffusion : SRC – Société Radio-Canada

Un caribou dans la lumière raconte l’histoire de Florent Vollant, musicien iconique de la nation innue. Cofondateur du célèbre duo Kashtin, également reconnu pour les succès de ses disques éponymes et comme acteur politique pour la défense de sa culture. Il est aujourd’hui forcé à l’immobilité à cause d’un AVC. Il entame ainsi un nouveau chapitre de sa vie, et sent l’urgence de se raconter comme il ne l’a jamais fait auparavant.

Uranium City

Scénarisation et réalisation : Félix Lamarche

Production : Les Productions des Films de l’Autre inc.

Distribution : La Distributrice de Films

Dans les replis solitaires du Bouclier canadien, au nord de la Saskatchewan, se trouve la ville d’Uranium City. Ou du moins, ce qu’il en reste. Quarante ans après la fermeture des mines d’uranium, une cinquantaine d’habitants demeure sur les lieux. Complètement isolées et farouchement indépendantes, ces personnes, dernières résistantes, tentent de s’y faire une vie, s’adaptant à la disparition de ce qu’elles considèrent toujours comme leur chez-soi. Proposant une incursion inédite dans cet endroit fascinant, ce long métrage abordera les liens complexes et profonds qui unissent les habitants à ce lieu.

La SODEC dévoile les lauréates et lauréats du concours Cours écrire ton court

La Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) est heureuse d'annoncer le nom du grand gagnant du concours annuel Cours écrire ton court.

Ce concours, qui vise à encourager les jeunes talents dans le domaine de l'écriture cinématographique, a suscité un vif intérêt auprès des scénaristes de la relève et ce n’est pas moins de cent soixante-dix-neuf candidatures qui ont été soumises en octobre 2023, desquelles sept finalistes ont été choisis.

Le concours Cours écrire ton court est une porte d’entrée exceptionnelle dans l’industrie cinématographique pour les créateurs émergents qui y participent. Durant un peu plus de deux mois, ils ont pu bénéficier d’un encadrement exceptionnel de la part de cinéastes professionnels en plus de pouvoir échanger avec d’autres jeunes scénaristes émergents, et de participer à des activités leur offrant une occasion unique d’explorer et d’enrichir leur vision cinématographique.

Le verdict du concours est enfin tombé, à l'issue des délibérations finales du jury, qui se sont déroulés le 23 mars 2024 à Saguenay durant le Festival Regard.

Le jury, présidé par Johanne Larue, Directrice générale, Développement et production audiovisuelle à la SODEC, et composé de Hugo Bossaert, Délégué aux relations d’affaires à la SODEC, Marie-Hélène Comeau, Chef de contenus à La Fabrique culturelle et partenariats de Télé-Québec, Marie-Elaine Riou, coordonnatrice, Bureau du cinéma et tourisme culturel, Promotion Saguenay, Christine Doyon, scénariste, représentante de la SARTEC, Ryan Mckenna, réalisateur et représentant de la WCG, a échangé sur les différentes versions finales des scénarios et, après des délibérations minutieuses, ont sélectionné les lauréats des différents prix du concours.

Le grand prix Cours écrire ton court, d’une valeur approximative de cent trente mille dollars (130 000$), récompense le meilleur des sept projets finalistes. Il se compose d’une bourse pour le scénariste gagnant, ainsi que d’un passage accéléré en production au sein du Volet 2 de la SODEC qui prévoit une subvention de cent quinze mille dollars (115 000$). S’ajoute à cela différents équipements de tournage et des services de postproduction, de diffusion et de consultation offerts par les nombreux partenaires du concours. Pour cette édition, le grand prix a été décerné à Thomas Dufour pour son scénario Garage Double. «Le jury a porté son dévolu sur ce scénario qui a ébloui par sa construction narrative. Un récit d’une grande originalité qui, partant d’une étincelle d’expérience personnelle, a amené le scénariste à tisser un canevas cinématographique d’une force indéniable. Le tout dialogué de main de maître et tablant sur des liens forts entre personnages aux enjeux émotifs prenants» a dit Johanne Larue, directrice générale du développement et de la production audiovisuelle à la SODEC et présidente du jury final du concours.

Le prix SARTEC, d’une valeur de deux mille dollars (2 000$), récompense un scénario de langue française qui se démarque par sa qualité, son inventivité et son état d’achèvement. Le prix a été remis à Léalie Ferland-Tanguay pour son projet C’est ma sœur.

Le jury a choisi ce projet se distinguant par son écriture aboutie où la notion de liberté individuelle est exploitée avec force et énergie. Un scénario brossant le portrait d’un personnage féminin d’une grande authenticité, passionnée par la danse, libérée et assumée; un personnage incarné.

Le prix Bureau du cinéma de Saguenay, d’une valeur de deux mille dollars (2  000$), récompense le scénario le mieux ancré dans des lieux qui mettent en valeur la richesse du territoire via des personnages marqués par une réalité régionale québécoise distincte.  Le prix a été remis à Yuan Zha pour Xiao Bai.

Cette année, ce territoire s’est avéré tout intérieur, via l’imaginaire et la résilience d’un enfant nouvellement arrivé au Québec. Un scénario dont le jury aimerait souligner le fort potentiel de rayonnement auprès des jeunes publics.

Le prix WGC, d’une valeur de deux mille dollars (2 000$), récompensant le scénario de langue anglaise le plus achevé et a été remis à Diego Rojas pour son projet The Lost Embraces. Ce scénario s’est démarqué par sa construction cyclique, son onirisme, sa douceur, ainsi que sa prise de risque créative en traitant, de façon émouvante et audacieuse de l’idée du deuil.

Enfin, tous les finalistes ont reçu un certificat d’une valeur de trois cent cinquante dollars (350$) valide à l’achat d’un cours d’introduction ou de perfectionnement offert par L’institut national de l’image et du son (L’inis), le partenaire de formation du concours.

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