On assiste, dès 1843, à la fondation de la paroisse de Saint-Charles-Borromée-du-Village-d’Industrie par le notaire Barthélemy-Joliette. La paroisse est formée des seigneuries de Lavaltrie, de Lanoraie, d’Ailleboust et du Canton-de-Kildaire. Ayant hérité, en partie, de la Seigneurie par son mariage avec Charlotte Tarrieu-Taillant, le notaire avait de grandes visées. Il avait colonisé de nombreux rangs et domaines pour créer un ambitieux projet motivé par la coupe du bois, le Village d’Industrie.
Son territoire étant trop étendu pour permettre aux habitants d’assister aux offices de l’église, Monsieur Joliette entreprit de faire ériger une église sur le chemin Kildaire. C’est ainsi que la paroisse de Saint-Charles-Borromée-du-Village-d’Industrie est née. Celle-ci cessa d'exister quelques années plus tard et la municipalité de la paroisse de Saint-Charles-Borromée sera créée en 1855.
En 1957, le territoire de Saint-Charles-Borromée a été amputé pour former les municipalités de la paroisse de Notre-Dame-des-Prairies et de Saint-Charles-Borromée-Sud. Son territoire est donc réduit à mille huit cents habitants et comprend trois cent cinquante familles. Bien que la paroisse suscite une baisse importante de sa population, la construction de l’hôpital psychiatrique Saint-Charles, en 1958, suscite le développement de secteurs résidentiels d’envergure. C’est ainsi que le caractère rural de la municipalité s’estompe pour presque disparaître et laisser place à l’urbanisation rapide.
Alors que la paroisse était presque exclusivement composée d’agriculteurs, la révolution des années 1960 et 1970 laisse place à une population active, dont la majorité exerce des emplois à Joliette. En 1986, la paroisse de Saint-Charles-Borromée change son statut pour celui de municipalité.
La population charloise a presque triplé de 1961 à 2002. Maintenant composée de plus de quatorze mille habitants, la Ville est reconnue comme un milieu de vie facile à vivre pour les familles avec une grande accessibilité à l’emploi dans la région. Appréciée pour son dynamisme, Saint-Charles-Borromée revêt aujourd’hui un caractère résidentiel.
La Ville de Saint-Charles-Borromée annonce le lancement, dès ce printemps 2025, d’un ambitieux projet de transformation des jardins Antoine-Lacombe en un lieu de promenade nocturne immersive et d’éveil à l’art numérique. Ce chantier, d’une durée de six mois et d’un investissement de plus de neuf cent cinquante mille dollars (950 000$), s’inscrit dans le cadre du plan stratégique 2021-2030, visant à moderniser les infrastructures culturelles et touristiques de la ville.
Ce projet phare marie l’art horticole et l’art numérique pour offrir aux visiteurs une expérience nocturne mémorable. Grâce à une mise en lumière innovante, les jardins seront transformés en un véritable chef-d’œuvre multisensoriel. Mais au-delà du spectacle lui-même, il s’agira d’attirer plus particulièrement l’attention sur le règne de la nature et de proposer une sensibilisation à la richesse et à la beauté d’un écosystème et d’un patrimoine naturel à la fois riche et ténu.
Des objectifs clairs et ambitieux
La Ville poursuit plusieurs objectifs à travers ce projet : créer un produit d’appel touristique afin d’attirer un public élargi et positionner Saint-Charles-Borromée comme une destination incontournable.
L’intégration d’illuminations et de technologies avancées reflète l’engagement de la Ville envers l’innovation. Le conseil veut renforcer l’image de marque du site qui est maintenant intégré à l’organisation municipale. «Ce projet consolide la réputation de la Ville comme des leaders en matière de culture, d’art et de technologie. Et je suis fier de dire que c’est aussi un projet mûri grâce à une démarche collaborative et des essais concluants», de souligner le maire M. Robert Bibeau.
En effet, une première incursion dans l’univers des arts numériques a été faite avec Hubblo en 2022 et avec l’illumination éphémère des jardins lors des Journées de la culture 2023. Ces initiatives avaient suscité un vif intérêt et ainsi démontré l’impact positif de l’immersion sonore et lumineuse sur l’expérience des visiteurs.
En 2024, la Ville a investi dans la modernisation des utilités publiques de la Maison Antoine-Lacombe, en plus d’installer de nouvelles bornes d’information numérique, ainsi que l’éclairage et la sécurisation des sentiers en soirée. Ces travaux préliminaires ont confirmé la pertinence d’une transformation numérique pour ce site culturel et botanique.
Un avant-goût visuel du projet d’inspiration royal
Lors de la Soirée de développement économique et de promotion du territoire du 19 février 2025, les acteurs économiques de la région ont accueilli avec enthousiasme la première présentation visuelle du projet.
Très attendu par les milieux touristiques et culturels, ce parcours nocturne plongera les visiteurs au cœur de la «cour royale d’Antoine-Lacombe», un univers où la nature règne en majesté. Inspirée par l’élégance des jardins à la française et à l’anglaise, cette expérience immersive rend hommage à l’art horticole royal des XVIIe et XVIIIe siècles.
Fruit du travail des architectes paysagers Rousseau Lefebvre, qui ont façonné le site il y a vingt ans, l’expertise de XYZ Technologie donnera un nouvel éclairage aux jardins. À la tombée du jour, le lieu s’illuminera de jeux de lumière et de faisceaux laser, guidant les visiteurs vers le château, point d’orgue de cette balade grandiose.
De généreux partenaires financiers
Le mandat pour la réalisation des parcours lumineux dans les jardins a été confié à la firme montréalaise XYZ, reconnue pour son expertise en conception d’environnements immersifs.
Une somme de neuf cent cinquante et un mille huit cents dollars (951 800$) sera injectée pour le projet qui inclut la participation financière de quatre cent quatre-vingt-trois mille dollars (483 000$) de la Ville. Le financement de cette première phase repose sur un partenariat entre fonds publics et privés, soit quarante-six mille deux cents dollars (46 200$) de l’Entente de partenariat régional et de transformation numérique en tourisme, cent vingt-cinq mille dollars (125 000$) de Développement économique du Canada pour les régions du Québec dans le cadre du Programme pour la croissance du tourisme, deux cent mille dollars (200 000$) du ministère des Affaires municipales et de l’habitation (MAMH) - Soutien au rayonnement des régions du FRR et quatre-vingt-dix-sept mille dollars (97 000$) de Caisse Desjardins de Joliette et du Centre de Lanaudière.
Fermeture temporaire des jardins
Afin de réaliser ces travaux ambitieux, les jardins Antoine-Lacombe seront fermés au public de mai à septembre 2025. Les travaux incluront la mise en lumière des espaces, des réhabilitations ciblées et la création d’un parcours nocturne multimédia immersif qui sera dévoilé au public cet automne.
Ce chantier constitue la première phase d’un projet d’envergure qui s’étendra sur plusieurs années, jusqu’en 2030. Chaque étape visera à enrichir l’offre culturelle et touristique de Saint-Charles-Borromée tout en valorisant le patrimoine local.
En attendant la réouverture, la Maison Antoine-Lacombe reste ouverte pour vous faire découvrir des artistes d’ici durant l’été.
La Ville de St-Charles-Borromée signe un premier partenariat prometteur avec le Musée d’art de Joliette (MAJ) et procédera entre autres, à l’installation d’une murale urbaine «vivante» dès le mois de mai.
Suivant le succès du projet "Hubblo", réalisé en collaboration avec le MAJ, et souhaitant rapprocher celui-ci des Charloises et des Charlois, la Ville de SCB développera d'autres projets communs avec le Musée, dont l’installation et l’organisation d’une murale urbaine «vivante». Elle sera située près de l’aire de planches à roulettes du Parc Casavant-Desrochers.
«Nous sommes ravis d’avoir la présence du Musée d’art de Joliette chez nous. Sortir l’art du Musée permet de développer un sentiment d’appartenance envers l’institution et de le rendre accessible à tous les niveaux. Ce nouveau projet de murale, qui, en plus de bonifier l’offre culturelle de la Ville, sera une valeur ajoutée à notre paysage urbain.», souligne monsieur le maire, Robert Bibeau.
Une présence soutenue dans le volet culturel de SCB
Dans le cadre de cette entente, renouvelable en 2024, la Ville de SCB pourra également profiter de la présence des ruches d’art, d’un camp de jour spécialisé et des judicieux conseils du Musée dans ses dossiers culturels ou concernant des opportunités dans le domaine de l’art numérique, son nouveau créneau culturel.
Lors de la conception de la murale, le MAJ pourra notamment assurer la gestion et la coordination du travail des artistes, en plus de proposer des ateliers d’animation de la communauté incluant la présence d’un artiste/graffiteur.
«Notre équipe est extrêmement enthousiaste face à ce beau partenariat. Notre plateforme en ligne Musée en quarantaine (devenue JAM) nous a permis de rejoindre les gens durant la pandémie. Maintenant, c'est au cœur-même de votre communauté que nous voulons venir échanger avec vous!», ajoute Jean-François Bélisle, directeur général et conservateur en chef du Musée d’art de Joliette.
Le maire de la Ville de Saint-Charles-Borromée, M. Robert Bibeau, annonce le renouvellement de l’entente avec le Centre culturel Desjardins (CCD), pour une durée de cinq ans, de 2021 à 2026. Cet engagement est une marque de confiance qui rend le conseil municipal fier et optimiste du rayonnement de la culture.
L’entente comprend un investissement de deux cent soixante mille dollars (260 000$) pour cinq ans et permettra au Centre culturel, outre sa mission principale de diffuseur majeur de spectacles en arts de la scène, de poursuivre des mandats diversifiés au bénéfice des Charlois, notamment : la distribution de billets à la loterie culturelle annuelle de la Ville, un rabais de 30 % accordé aux résidents charlois sur toutes les représentations de la série Jeune public, des ateliers au Festival des petits bonheurs, le retour des cabarets de l’humour au Centre André-Hénault pour les cinq prochains étés et de l’animation culturelle pour les enfants du camps de jour de Bosco.
«Avec la salle fraichement rénovée et grâce à son rôle d’acteur de référence dans les arts de la scène, le Centre culturel Desjardins prend toute la place qui lui revient dans le cœur des Charlois. La Ville prend aussi le tremplin de la reprise événementielle, artistique et culturelle pour renouveler et élargir son offre culturelle aux Charlois et ainsi pérenniser la place de cet important diffuseur en arts de la scène dans notre vie charloise», a soutenu le maire, M. Robert Bibeau.
Les deux partenaires croient par ailleurs que cette entente est une façon d’agir localement pour donner les moyens au Centre culturel Desjardins d’accomplir au mieux son mandat de stimuler encore davantage l’appropriation des arts et de la culture par les citoyens. «La participation des municipalités est primordiale afin que nous puissions maintenir toutes nos actions de médiation et d’accessibilité pour tous aux arts et cette entente est un exemple éloquent de la sensibilité des élus charlois de favoriser l’épanouissement de leurs citoyens et un milieu de vie attrayant», mentionnait M. Jean-Sébastien Martin, directeur général et artistique.
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