Avec les temps automnaux qui s’imposent de plus en plus, Guillaume Beaulac nous offre la trame sonore idéale pour constater ce passage inévitable du temps, la mélancolique «Un peu encore», véritable ode à la vie ordinaire. Supporté par des arrangements folk aux accents blues, un harmonica pleure, nous accompagnant à travers le travail minutieux d’observations quotidiennes de Guillaume. Chanson à l’humanité flamboyante, «Un peu encore» appelle à s’armer d’espoir face à la grisaille des jours, preuve que l’automne n’a pas besoin d’être monotone et sans couleurs. À consommer sans modération, avec un café ou un bon chocolat chaud.
Rien ne sert de sortir avant l’aurore
J’aimerais bien dormir un peu encore
Rien ne sert de se mentir sur c’qui s’passe dehors
On se fend le cul à agir comme si le vent pouvait changer de bord
Et que l’homme pourrait changer
Tirée de l’album homonyme de l’artiste, paru en 2021 chez les Disques Passeport, la pièce «Un peu encore» a été écrite et composée par Guillaume Beaulac, alors que sa réalisation a été confié au producteur de renom André Leclair (René Simard, Jean-Pierre Ferland). Ce nouvel extrait de l’auteur-compositeur-interprète — tout comme l’album duquel il provient — est disponible dès aujourd’hui sur toutes les plateformes d’écoute en continu. Avec Guillaume, les yeux fixés sur demain, on regardera le soleil se lever «un peu encore».
Près d’un an après la sortie de son premier album, Guillaume Beaulac célèbre à sa façon le retour de la lumière avec son titre «Le jour se lève». Car même si le soleil se lève plus tôt, comment peut-on se décider à sortir du lit, bien au chaud dans les bras de l’autre, et se résigner à suivre l’élan du jour nouveau? C’est la question que pose l’auteur-compositeur-interprète sur un rock entraînant et méditatif qui n’est pas sans rappeler les mélodies intemporelles de U2. Réalisée par André Leclair, «Le jour se lève» porte la signature d’un artiste mature en pleine expansion où guitares impeccables, mélodie accrocheuse et voix profonde nous en mettent plein la vue.
Le jour se lève sur nos draps
Sur tes lèvres faites pour moi
Le jour se lève et il m’envoie
Où je ne veux pas
Le jour se lève
Un vidéoclip de Bruno Labrie
Guillaume Beaulac a joué tous les instruments qu’on peut entendre sur «Le jour se lève», comme sur tout le reste de l’album d’ailleurs : batterie, basse et guitares. Inventif et polyvalent, l’ébéniste de formation a confié la réalisation d’un vidéoclip de sa pièce au tout aussi inventif et polyvalent Bruno Labrie. Il en résulte une association harmonieuse entre l’univers musical raffiné de l’un, qui nous entraîne au rythme ponctué de la basse, et les images peaufinées de l’autre, toujours d’une richesse et d’une luminosité rares. Le vidéoclip est diffusé en ligne sur l’ensemble des réseaux sociaux de l’artiste.
En attendant l’annonce de prochaines dates de spectacle, on peut découvrir «Le jour se lève», ainsi que l’ensemble du premier album de Guillaume Beaulac sur toutes les plateformes numériques.
L'auteur-compositeur-interprète Guillaume Beaulac, finaliste au Festival International de la Chanson de Granby, présente aujourd'hui le vidéoclip de son extrait Julia, réalisé par Sébastien Frenette. Ouvrez les fenêtres de la voiture et enfilez les kilomètres : Guillaume Beaulac nous présente une chanson faite sur mesure pour les longues évasions estivales vers les grands espaces. Entre le rock et le blues, avec ses envolées vocales écorchées, ses guitares impeccables et sa mélodie accrocheuse, «Julia» est une magnifique porte d’entrée sur l’univers raffiné de l'artiste, qui vient tout juste de lancer son premier album en carrière.
Julia, j’ai tellement galéré pour toi
Julia, à me demander pourquoi
Se souvenir d’avoir aimé comme un fou
Si on partait ensemble
Qu’on s’offrait l’horizon ?
Du rock comme on l’aime !
Guillaume Beaulac a longtemps travaillé le son de sa guitare avant de lancer un premier album et, dès les premières notes de «Julia», on entend à quel point il a passé du temps, chez lui, à enregistrer lui-même ses arrangements en collaboration avec André Leclerc (Jean-Pierre Ferland, Mélissa Bédard). Comme dans les autres pièces de son album éponyme, encensé par la critique dès sa sortie, c’est Guillaume qui joue ici pratiquement tous les instruments : batterie, basse et guitares. Le talent musical de cet ébéniste de métier se déploie à la fois dans l’efficacité des arrangements que dans ses paroles, qui collent à merveille sur cet air rock aux allures de vieux Dire Straits. Avec sa voix profonde et mature, Guillaume Beaulac nous raconte cet amour échu, égaré quelque part dans les souvenirs, de ceux qui laissent une trace indélébile sur notre route, non sans nostalgie.
Cela faisait longtemps que Guillaume Beaulac avait l’envie et le besoin de sortir ce premier album, qui paraît le 7 mai 2021 sur les plateformes numériques. Après de nombreux détours, voilà qu’il est fin prêt à lancer dans le monde dix chansons d’une musicalité désarmante. Excellent guitariste, orfèvre de textures sonores, l’auteur-compositeur-interprète nous présente un univers étonnamment mature et équilibré pour un premier album. Du folk au rock, au blues et à la pop, la voix et les guitares de Guillaume Beaulac tissent une toile d’une rare cohérence sous une plume intime et sincère.
Finesse et cohésion
D’entrée de jeu, la voix chaude et rauque de Guillaume Beaulac nous prend de court avec «Son bois», où la prise de son et la proximité sonore nous laissent déjà présager un album d’exception. «Nos détours», «Le jour se lève» et «Un peu encore», avec ses lignes d’harmonica nostalgiques, viennent rapidement confirmer l’habileté du musicien à lier ses mélodies accrocheuses et ses paroles. On flirte ensuite avec une approche plus rock où la guitare électrique ponctue juste comme il faut l’irrésistible «Julia», qui n’est pas sans rappeler les meilleures années de Mark Knopfler. En plus de la grande qualité des arrangements et de la réalisation, faite à distance en collaboration avec André Leclair (Jean-Pierre Ferland, Mélissa Bédard), on est aussi séduits par les textes simples et touchants de «Du blanc dans ton noir» ou encore de «Ces yeux d’enfants», une ballade folk-country qui nous raconte comment devenir un père quand on n’a pas reçu grand-chose du sien. Avec «C’est pas beau», un blues coloré par de multiples lignes de guitares, on aime se rappeler que c’est Guillaume Beaulac qui a joué et enregistré chez lui toutes les guitares, la basse et la plupart des instrumentations de batterie. On peut d’ailleurs en apprécier les nuances sur «Chanson utopique», où la mandoline est aussi à l’honneur. L’album se termine en douceur avec «Virtuose des overdoses», une ballade ambiante où la richesse des guitares soutient les envolées vocales du chanteur, qui interprète ici un magnifique texte de Mélanie Noël.
Tout au long de l’album, la facture sonore nous rappelle à la fois Daniel Lanois et Bruce Springsteen. Autant d’artistes qui inspirent Guillaume Beaulac à offrir des chansons inspirantes et travaillées à la manière d’un ébéniste qui, pièce par pièce, fabrique un meuble solide et raffiné. S’il est étonnant que cet artiste accompli ne soit pas sorti plus tôt de sa tanière, il ne sera pas surprenant de le voir de plus en plus sur la place publique.
Qui est Guillaume Beaulac?
Natif de Nicolet, Guillaume Beaulac est multi-instrumentiste et ébéniste. Après un début de carrière dans le blues, il participe en 2009 au Festival de la chanson de Petite-Vallée où il reçoit le premier prix dans la catégorie auteur-compositeur, entre autres. Il atteint également la finale du Festival de la chanson de Granby en 2010. Les occasions se multiplient pour lui et il accompagne nul autre que Shawn Phillips en tournée. En plus d’être chansonnier ici et là, il devient musicien et chanteur de studio pour les réalisateurs Michel Pépin (Stevie Nicks, Emmylou Harris) et André Leclair. C’est en présentant ses chansons à André Leclair que ce dernier accepte sans hésiter de collaborer sur le projet d’un tout premier album sous l’étiquette des Disques Passeport.
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