«Les apparences». Un titre puissant qui lui sort des entrailles. Des écrans cathodiques, des ampoules clignotantes et des coupures de journaux. Réalisé par Usef Naït, le vidéoclip de ce nouveau legs de trois minutes et trente-huit secondes présente le prince de Limoilou à huis clos.
Entre les quatre murs qu’il tapisse de mots, Souldia y va d’une critique acerbe, et d’un crachat de fiel, quant aux faits saillants de cette actualité populaire qui lui lève le cœur. Bullseye. Sans gants blancs et avec le crayon coupe-gorge entre les doigts, il frappe encore une fois dans le mille.
Laisse-moi repeindre le monde par la pointe de mes mots
Je me regarde dans une glace avec les yeux des autres
Je t’aime et veux te crucifier à la moindre des fautes
Parce que le diable se cache derrière les apparences
Ici y’a que Dieu et le juge qui pèsent dans la balance
Avec près de cent cinquante mille abonnés sur les réseaux sociaux et plus de vingt millions de visionnements sur YouTube, Souldia brasse la cage collective et fédère, vraisemblablement. Les chiffres s’en font le témoignage, et ils parlent fort.
Après avoir lancé l’impressionnant nombre de trois albums en un an, la prolifique bête de scène poursuit sur sa lancée avec «Les apparences». À travers une robuste production peaufinée auprès de ses fidèles acolytes Christophe Martin et Farfadet, Souldia met aujourd’hui la table et positionne l’aplomb de ses mots comme élément central de ce dixième album. «Un dixième album sous forme de mea-culpa», nous glisse-t-il au détour d’un couplet.
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