Le mois dernier, le trio montréalais Suuns a annoncé la parution à venir de son sixième album studio The Breaks. Depuis, les musiciens ont partagé deux extraits du disque qui ont fait l’objet de couverture de la part de publications prestigieuses telles que Brooklyn Vegan, Clash, Exclaim!, GoldFlakePaint, The Line of Best Fit, Our Culture, Pitchfork, et de nombreuses autres. Suuns est aujourd’hui de retour pour partager un troisième et dernier avant-goût de l’album : la corrosive et baroque «Overture», qui se déploie presque comme un hymne classique corrompu et qui constitue un des moments les plus spectaculaires de The Breaks. «We bummed a ride on dead end streets/And lost our way on the road to Mecca», fulmine le chanteur et guitariste de Suuns, Ben Shemie, alors que la musique couve quelque chose de sinistre. La chanson entremêle des extrêmes sonores — de The Fall à Travis Barker — pour magiquement créer un amalgame des influences disparates des trois membres du groupe.
Le guitariste de Suuns, Joseph Yarmush se rappelle s’être battu pour la chanson : «C’est tellement déjanté, comme une petite bombe de deux minutes et demie. J’aime particulièrement les voix dans cette chanson. Je n’avais jamais entendu Ben chanter de cette façon auparavant. Ça m’a frappé et je me suis dit : “il faut que cela se retrouve sur l’album!”» Écoutez la chanson ci-dessous et regardez la vidéo avec les paroles, réalisée par le groupe en tant que continuation de l’extrait précédent, «Doreen».
À la suite de l’annonce de son prochain album, le groupe montréalais Suuns est de retour pour partager «Doreen», le deuxième extrait de The Breaks, qui paraîtra le 6 septembre 2024. Accompagnée d’une vidéo réalisée par le groupe qui inclut des images dégradées de conduite routière, «Doreen» marque une autre première pour le trio : une chanson d’amour poignante et vulnérable avec un déluge de synthés de plus en plus menaçants.
«Doreen/Come to me in my dreams/And then you leave me», chante le chanteur et guitariste Ben Shemie. «La Doreen en question», selon Shemie, «ne symbolise pas nécessairement une personne en particulier, mais plutôt les mystères qui nous inspirent à aller de l’avant, mais qui ne sont jamais vraiment résolus. C’est une quête futile, alors que des pensées, des émotions, des sons et des images nous glissent éternellement entre les doigts, détachés de toute action ou création.» «Doreen» voit Suuns livrer une touchante ode au néant.
Le mois dernier, Suuns a annoncé son sixième album studio complet, après avoir conclu une tournée américaine et alors qu’il s’apprêtait à compléter une série de concerts en tant que tête d’affiche à travers le Québec. Après la parution de l’album en septembre, Suuns repartira en tournée, ce qui mènera cette fois-ci le trio jusqu’à Londres, à travers l’Europe, et à Mexico.
Sur The Breaks, Suuns se retrouve perdu dans les limbes. Le trio formé par Ben Shemie, Joseph Yarmush et Liam O’Neill s’abandonne plus que jamais à ses instincts pop. Et pourtant, avec ce même abandon, Suuns explore une palette sonore plus grande cette fois-ci, qui va bien au-delà des balises habituelles du groupe. The Breaks voit Shemie, O’Neill et Yarmush jouer sans retenue avec des loops, des synthés, des échantillons et des instruments MIDI, comme si Tangerine Dream était une formation post-milléniale friande de rythmes trip-hop downtempo.
Créé entre d’innombrables voyages en avion, trajets en voiture, tournées dans des camionnettes et chaînes de messages texte, The Breaks a été marqué par la persévérance et beaucoup d’essais-erreurs. C’est un disque qui a été composé avec une grande liberté, laissant une place aux élans intimistes — comme la stupéfiante ballade «Doreen» — tout comme aux vastes rêveries glaciales de la majestueuse pièce titre. L’album immortalise Suuns à son plus expansif, exploratoire et exubérant, distillant une impression d’être égaré et éclairé à la fois, avec l’intensité à onze. Et savez-vous quoi? La machine est encore en mouvement.
Le groupe avant-rock canadien Suuns a annoncé le 5 juin 2024 The Breaks, son sixième album studio, qui sera lancé le 6 septembre 2024. Le trio formé de Ben Shemie, Joseph Yarmush et Liam O’Neill s’abandonne plus que jamais à ses instincts pop. Et pourtant, avec ce même abandon, Suuns explore une palette sonore plus grande cette fois-ci, qui va bien au-delà des balises habituelles du groupe. The Breaks voit le trio jouer sans retenue avec des loops, des synthés, des échantillons et des instruments MIDI, comme si Tangerine Dream était une formation post-millénaire friande de rythmes trip-hop downtempo.
Le premier extrait «The Breaks» témoigne de l’audacieuse nouvelle incursion de Suuns dans les terres de la pop onirique, plongeant dans les profondeurs de l’abstraction électronique, tout en s’accrochant à leurs instincts en tant que musiciens. À propos du vidéoclip qui accompagne la chanson, le réalisateur Alexander Ortiz explique : «Le concept pour le vidéoclip est en gros de refléter l’atmosphère langoureuse de la chanson. Ça conjure un mouvement sans destination précise et des mélanges analogues d’images presque tangibles. Des balades à vélo et des tours de voiture nocturnes à la passion du cha-cha-cha avec un bouquet de fleurs.»
Sur The Breaks, Suuns se retrouve perdu dans les limbes. Pour certains artistes, cela aurait pu mener à des chansons soit naïves, soit déconnectées, voire les deux, simplement parce qu’ils auraient perdu contact avec la civilisation humaine. Mais pour Suuns, une formation qui est devenue très à l’aise avec ce qui est oblique et liminal, cela a eu l’effet contraire. The Breaks est le disque le plus émouvant et diversifié du groupe rock expérimental montréalais à ce jour.
«The Breaks est en quelque sorte devenu l’opposé de notre disque précédent. Rien n’a vraiment été joué ensemble. Nous avons été aspirés par un genre de vortex, à essayer de nouveaux trucs et tester une foule de choses différentes», raconte le multi-instrumentiste Yarmush. Un groupe moins expérimenté aurait pu être pris pour l’éternité dans ledit vortex, mais la chimie et la confiance que partagent les membres de Suuns se sont avérées être un ancrage assez fiable pour qu’ils n’hésitent pas à s’aventurer dans ces nouveaux écosystèmes sonores.
Les circonstances ont fait que O’Neill s’est retrouvé dans la chaise du réalisateur pour The Breaks, arrangeant, structurant et assemblant avec Pro Tools les nombreuses idées de Shemie et Yarmush provenant de sporadiques séances de répétition, réinventant les chansons encore et encore au cours d’une période de deux ans. «Nous avons créé cet album alors qu’il ne se passait pas grand-chose d’autre dans ma vie en dehors de la musique», confie O’Neill. «Parfois, nous frappions des impasses et nous ne savions plus quoi faire. Mais ça me motivait vraiment. Essayons ceci, essayons cela! Essayons tout. J’avais beaucoup d’énergie et j’étais vraiment passionné par l’expérience.»
Créé entre d’innombrables voyages en avion, trajets en voiture, tournées dans des camionnettes et chaînes de messages texte, The Breaks a été marqué par la persévérance et beaucoup d’essais-erreurs. C’est un disque qui a été composé avec une grande liberté, laissant une place aux élans intimistes tout comme aux vastes rêveries glaciales. L’album immortalise Suuns à son plus expansif, exploratoire et exubérant, distillant une impression d’être égaré et éclairé à la fois, avec l’intensité à onze. Et savez-vous quoi? La machine est encore en mouvement.
Le trio rock expérimental montréalais Suuns partage une toute nouvelle chanson intitulée «Wave», sa première nouvelle pièce depuis la parution de son album encensé par la critique «The Witness» en 2021. Les musiciens présentent également un vidéoclip réalisé par Ilyse Krivel. Enregistrée avec Adrian Popovich (Tricky Woo) aux consoles au Mountain City Recording Studio de Montréal en juillet 2022, «Wave» a évolué au cours de la dernière année et demie. «Durant la tournée de The Witness, entre les vols d’avion, les trajets en voiture ou en camionnette, et les conversations via textos, on a commencé à travailler sur de la nouvelle musique», explique le chanteur et guitariste Ben Shemie. «De nouvelles sonorités et une nouvelle approche ont pris forme alors que nous testions du nouveau matériel. Ce qui a commencé à voir le jour était une série de chansons très lentes, d’étranges expérimentations et quelques jams impossibles à catégoriser. Parmi ces chansons, “Wave” a émergé. Il s’agit d’une des compositions les plus accessibles de Suuns, puisant dans notre héritage rock and roll classique et faisant un clin d’œil à nos compatriotes montréalais The Besnard Lakes.»
Le 3 septembre 2021, le groupe montréalais Suuns(Ben Shemie, Joe Yarmush et Liam O’Neill) lance son nouvel album, The Witness, leur œuvre la plus généreuse, dépouillée et émouvante à ce jour, via Secret City Records au Canada (Joyful Noise ex. Canada). Ils présentent un nouvel extrait/vidéoclip, «The Trilogy».
«The Trilogy» déploie des pistes vocales modifiées qui sont jumelées à des instruments qui se contorsionnent. «Cette chanson représente la patience que nous nous sommes permis d’avoir sur The Witness, notre volonté de laisser les choses suivre leur cours sans trop pousser», explique O’Neill. «L’objectif de “The Trilogy” était d’établir un groove agréable, puis de ne rien faire d’autre, ce qui donne à la chanson un sentiment d’infinité autour duquel on peut chanter à propos de l’histoire et de l’avenir, de la complaisance et de la patience.» Le vidéoclip a été réalisé par Antoine Dasseville.
Autoproduit au cours de 2020 — une année de frictions, de solitude et de réflexion —, The Witness voit le groupe positionner une loupe sur son style de performance habituel. Plus que tout autre disque de Suuns, The Witness adopte une mentalité jazz en maintenant une atmosphère à travers des chapitres distincts. Il s’agit d’un niveau de relaxation, d’une acceptation des instincts primaux du groupe, et d’une tentative de maximiser et réviser lesdits instincts.
Le groupe montréalais Suuns — Ben Shemie, Joe Yarmush et Liam O’Neill — partage un nouvel extrait, «Clarity», de son prochain album, The Witness, disponible dès le 3 septembre 2021 via Secret City Records au Canada (Joyful Noise ex-Canada). La pièce succède aux extraits précédents «C-Thru» (qui était accompagné d’un excellent vidéoclip) et «Witness Protection». «Clarity» représente le dévoilement de la véritable nature des choses. «Nous avons travaillé sur “Clarity” après avoir mis la table avec ses chansons sœurs, “Third Stream” et “Go To My Head”, et être devenus si à l’aise avec un rythme lent que cette pièce semblait par contraste très énergique», se rappelle O’Neill. «Nous avons laissé la boîte à rythmes jouer, nous avons laissé le DX-7 de Mathieu Charbonneau faire ce qu’il avait à faire, et le saxophone de Erik Hove complétait merveilleusement le portrait. Nous n’avions pas peur de laisser de l’espace à chacun et de nous laisser guider par la mélodie. C’était l’expression la plus naturelle de ce que nous cherchions à accomplir sur ce disque.»
The Witness marque un virage inusité et ingénieux, révélant Suuns dans son état le plus confortable et spontané. Autoproduit au cours de 2020 — une année de frictions, de solitude et de réflexion —, The Witness voit le groupe positionner une loupe sur son style de performance habituel. Plus que tout autre disque de Suuns, The Witness adopte une mentalité jazz en maintenant une atmosphère à travers des chapitres distincts. Il s’agit d’un niveau de relaxation, d’une acceptation des instincts primaux du groupe, et d’une tentative de maximiser et réviser lesdits instincts. The Witness développe des idées désordonnées à partir de versions démos embryonnaires, comme si les musiciens projetaient de glorieux feux d’artifice dans le ciel.
Le groupe montréalais Suuns — formé de Ben Shemie, Joe Yarmush et Liam O’Neill — dévoile la sortie de son nouvel album, The Witness, disponible le 3 septembre 2021 via Secret City Records au Canada (Joyful Noise ex-Canada). Les musiciens partagent également le premier extrait et vidéoclip, «Witness Protection» en primeur via The Fader : «Un des groupes canadiens de musique rock d'avant-garde les plus respectés».
"The Witness marque un virage inusité et ingénieux, révélant Suuns dans son état le plus confortable et spontané. Autoproduit au cours de 2020 — une année de frictions, de solitude et de réflexion —, The Witness voit le groupe positionner une loupe sur son style de performance habituel. C’est très différent du précédent album Felt, développant des idées désordonnées à partir de versions démos embryonnaires, comme si les musiciens projetaient de glorieux feux d’artifice dans le ciel.
Avec le départ de Max Henry comme membre à temps plein en 2018 et le fait que Shemie habite désormais outre-mer à Paris, un nouveau défi s’est manifesté pour le trio, qui devait se retrouver à la fois socialement et artistiquement. Plus que tout autre disque de Suuns, The Witness adopte une mentalité jazz en maintenant une atmosphère à travers des chapitres distincts. Il s’agit d’un niveau de relaxation, d’une acceptation des instincts primaux du groupe, et d’une tentative de maximiser et réviser lesdits instincts. Yarmush élabore : «C’était une décision consciente de faire que l’album sonne comme une seule chanson. Nous voulions nous calmer un peu, même durant le processus de mixage. Nos notes étaient simplement : “il faut que tu modères.” Je ne pourrais pas tout à fait expliquer cette tentative de retenue de toutes nos tendances grandiloquentes afin de rendre les choses très subtiles.»
Le premier extrait «Witness Protection», sur lequel Max Henry a travaillé dans son nouveau rôle de collaborateur en studio, présente une rythmique simple et vive et une voix teintée de distorsion : «There’s a hole in the sky // It’s all over the news // I'm looking through a lens, reflection never // ends through a broken mirror // Call in the witness // To take a stand.» Dans le vidéoclip, réalisé par Antoine Dasseville, une personne regarde une télévision qui diffuse des scènes de destruction. Plus le vidéoclip continue, plus il devient sombre et bruyant.
Pour un groupe reconnu pour son magnétisme énigmatique, The Witness s’impose comme l’œuvre la plus généreuse, dépouillée et émouvante de Suuns à ce jour. «Il y a toujours une retenue chez Suuns, cette notion de : “pendant combien de temps pouvons-nous attendre?” », explique Shemie. «Je trouve ça formidable ainsi, car le résultat est toujours étonnant. Si vous êtes prêts à rester avec nous — lors d’un concert ou à travers notre musique en général — l’attente sera récompensée. Ça peut prendre un moment pour y arriver, mais nous allons introduire un beat pour vous éventuellement. J’adore que nous puissions nous en tenir à cet aspect minimaliste, et juste laisser les choses respirer.»
Le groupe Suuns a récemment annoncé la sortie de son nouvel album, Felt, dont le premier extrait, “Watch You, Watch Me”, a été décrit par NPR Music comme un joyeux… crescendo de brutalisme et d’émotion. Après “Watch You, Watch Me”, voici “Make It Real”. Ici, nous jouons tous de façons contre-intuitives pour nous en tant que groupe, avec de la batterie organique et des gammes majeures, mais tant que ça marche, nous allons le prendre, explique le batteur Liam O’Neill. Il y avait aussi un refrain auparavant, mais on s’est dit qu’il serait plus intéressant que cette chanson soit presque complètement linéaire — une progression asymétrique qui évolue vers le haut puis qui se répète. Une impression d’infini.
Le dévoilement de “Make It Real” est accompagné d’un vidéoclip réalisé par Sabrina Ratté qui a été dévoilé en primeur par The FADER. Quand j’ai écouté Make it Real pour la première fois, j’ai immédiatement visualisé de l’imagerie pop et colorée, raconte Ratté. J’ai revisité l’architecture utopique de Superstudio et Archigram, qui est devenue mon inspiration principale pour ce vidéoclip. Ce projet était également une occasion pour expérimenter plus en profondeur avec certaines de mes techniques personnelles où je projette des photographies (ou dans ce cas-ci, des images vidéo du groupe) sur des structures 3D. J’avais travaillé avec Suuns sur un précédent vidéoclip il y a environ cinq ans, et j’avais créé du matériel visuel pour eux dans le contexte de spectacles.
Felt est à la fois une continuité et une renaissance pour le quatuor montréalais, qui est retourné entre les murs de l’institution locale bien-aimée Breakglass Studios (où ils ont créé leurs deux premiers albums [Zeroes QC et Images Du Futur] avec Jace Lasek des Besnard Lakes, mais pour enregistrer à son propre rythme cette fois-ci, au cours de cinq sessions fertiles réparties sur plusieurs mois. Développant simultanément de nouvelles aptitudes tout en perfectionnant les anciennes, les nouvelles chansons du groupe ont été mixées à la perfection par le producteur de St. Vincent, John Congleton (qui était également à la barre de Hold/Still), qui a voyagé depuis Dallas spécialement pour déployer ses talents primés sur place.
Le groupe Suuns a dévoilé le vidéoclip officiel de “Look No Further”. Le vidéoclip est basé sur les images de Lorraine Price ("Last Woman Standing", "Inside These Walls") de l’atelier de Werner Herzog à San Antonio de los Banos, Cuba, en 2017. Il a été filmé dans un petit village qui a déjà été un projet de développement de logements pour les travailleurs d’une usine de textile. Les enfants — tous des acteurs non professionnels — ont été invités à discuter de magie, et ce qui est ressorti inspire des réflexions sur la jeunesse, la déception et le mystère. Étrangement, cela cadre parfaitement avec la chanson.
Le groupe montréalais Suuns, composé de Ben Shemie, Joe Yarmush et Liam O’Neill, annonce son nouvel EP «Fiction». Le groupe partage le premier extrait, «Pray», enregistré en plein canicule d’été à Dallas en 2015 avec John Congleton. La pièce, originalement conçue pour l’album «Hold/Still» sorti en 2016, fût écarté du choix final. «Elle n’a pas été retenue, probablement parce que nous l’aimions tellement et que nous pensions que nous avions une version encore meilleure en nous», explique O’Neill.
«Subséquemment, nous avons tenté d’enregistrer plusieurs versions de cette chanson, mais aucune ne capturait l’énergie débridée de cette performance enregistrée spontanément en studio. Découvrir ce jam perdu et sa puissance était un rappel de l’importance de nous concentrer sur le moment présent et de nous faire confiance — il faut juste continuer d’aller de l’avant.»
Suuns est tourné vers le futur. Les nouvelles sonorités, les nouvelles techniques, les nouvelles façons de penser; surtout, les nouveaux environnements sont essentiels pour le groupe. Et de fait, sur le EP «Fiction», Suuns explore des procédés rafraîchissants résultant de son environnement actuel et des circonstances mondiales.
Sur le EP «Fiction», de nouvelles sonorités et de nouvelles directions musicales sont créées à partir des anciennes. Une période d’un an où les ressources et les contacts étaient limités a inspiré le groupe à réfléchir aux divers environnements où il a créé de la musique au fil du temps, à passer au peigne fin ses anciennes sonorités et approches créatives, et à les fusionner avec de nouvelles idées, afin de produire une sorte d’alchimie futur/passé. Le EP «Fiction» est autant un projet d’assemblage que de création : tamiser, réinventer et recadrer, parfois complètement démonter, puis reconstruire. Chaque chanson est un enregistrement des musiciens la jouant entièrement ensemble, qui a ensuite été isolé et retravaillé.
Mais bien que le EP «Fiction» soit un projet d’introspection et de réflexion, c’en est également un où Suuns a recherché des inspirations externes. L’ami de longue date du groupe Radwan Ghazi Moumneh (Jerusalem In My Heart), avec des tapages de mains et des «buzuqs» inlassables, mène Suuns à travers «Breathe», tandis qu’Amber Webber (Lightning Dust) chante un chant de sirène lugubre sur l’avant-dernière piste, «Death». Finalement, le fantôme de Frank Zappa prête au groupe son diagnostic social ardent et plus pertinent que jamais, «Trouble Every Day».
Le message prophétique de Zappa datant de 1966, qui vient à la rencontre du moment présent, est un référent adéquat. Ces dualités — confluences de passé et de futur, d’introspection et d’influence — définissent le EP «Fiction». Produit à partir de reliques, mais néanmoins entièrement neuf; créé en relative isolation, mais se rapprochant pourtant d’un album live. Les chansons ont été méticuleusement retravaillées, et pourtant, le EP complet semble se déployer sans hésitation, d’un seul souffle. C’est le son de Suuns qui se recentre, qui trouve son équilibre, puis qui fonce vers le futur.
Le EP Fiction est un avant goût de cette nouvelle recherche créative musicale que le groupe explorera davantage en 2021.
Suuns — Ben Shemie, Joe Yarmush et Liam O’Neill — lance son nouvel EP, Fiction. Aujourd’hui, les musiciens partagent la pièce titre du EP et le vidéoclip qui l’accompagne. «Fiction» déploie des pistes vocales distordues et de l’instrumentation créant un sentiment d’appréhension. La pièce est inspirée du travail de BJ Burton avec Low et est à propos du temps qui avance simultanément rapidement et lentement. Le vidéoclip, réalisé par Dr. Cool (Jordan Minkoff), est entièrement animé. «Considérant les limites de temps et de capacité à tourner quoi que ce soit dans la zone rouge de Montréal, j’ai demandé au groupe de m’envoyer quelques vidéos d’eux en train de jouer», explique Minkoff. «J’ai mis beaucoup d’efforts pour que les images de webcam aient belle allure en utilisant la rotoscopie pour les transformer en truc incandescent de science-fiction. Mon style d’animation est habituellement plus coloré et loufoque, alors c’était amusant d’essayer de le changer pour m’adapter au côté sombre de Suuns.»
Suuns est tourné vers le futur. Les nouvelles sonorités, les nouvelles techniques, les nouvelles façons de penser; surtout, les nouveaux environnements sont essentiels pour le groupe. Et de fait, sur le EP Fiction, Suuns explore des procédés rafraîchissants résultant de leur environnement actuel et des circonstances mondiales.
Sur Fiction, de nouvelles sonorités et de nouvelles directions sonores sont créées à partir des anciennes. Une période d’un an où les ressources et les contacts étaient limités a inspiré le groupe à réfléchir aux divers environnements où ils ont créé de la musique au fil des ans, à passer au peigne fin leurs anciennes sonorités et approches créatives, et à les fusionner avec de nouvelles idées, afin de produire une sorte d’alchimie futur/passé. Le EP Fiction est autant un projet d’assemblage que de création : tamiser, réinventer et recadrer, parfois complètement démonter puis reconstruire. Chaque chanson est un enregistrement des musiciens la jouant entièrement ensemble, qui a ensuite été isolé et retravaillé. C’est le son de Suuns qui se recentre, qui trouve son équilibre, puis qui fonce vers le futur.
Le EP Fiction est le premier aperçu de plus de nouvelle musique qui sera lancée en 2021.
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