The Barr Brothers sort Let It Hiss, son premier album studio tant attendu depuis près de huit ans. Le groupe dévoile le dernier extrait de l'album, Another Tangerine. Let It Hiss n'est pas seulement une collection de dix nouvelles chansons, c'est un document de transformation et une invitation à un endroit où les défauts ne sont pas supprimés, mais amplifiés. Fruit d'un changement radical, cet album représente une pause pour réfléchir, une prise de conscience de la vulnérabilité et une reconnexion entre deux frères, Brad et Andrew Barr, qui ont passé toute leur vie à faire de la musique ensemble.

Another Tangerine explore le côté plus intime et folk de l'album et pourrait rappeler aux fans leur succès de 2014, Even The Darkness Has Arms. L’auteur-compositeur-interprète Brad déclare : C'est la dernière chanson que nous avons enregistrée pour l'album. Nous l'avons enregistrée en live dans une pièce, avec une guitare à cordes en nylon, une batterie et des voix. Je réfléchissais à cette chanson depuis environ quatre ans... the skin was dirty but the fruit was clean. J'essayais de renouveler mon engagement envers l'amour, mais dans l'état d'esprit dans lequel je me trouvais, je n'avais pas les outils pour y parvenir. Les mots ne venaient pas... jusqu'à ce que je change de carburant. Puis, lentement, la gratitude, la compassion, l'acceptation, la confiance et tous les autres couplets et le refrain ont suivi.

Le groupe montréalais The Barr Brothers dévoile Naturally, une ode sincère à la croissance personnelle et à l’acceptation de soi. Ancré dans la tradition de la grande écriture américaine, le morceau évoque le charme mélodique et la profondeur lyrique d’artistes comme Harry Nilsson et Paul Simon. Naturally est le quatrième extrait de Let It Hiss, leur très attendu quatrième album studio, disponible dès le 17 octobre 2025.

Se déployant progressivement sur un groove décontracté, Naturally met en valeur les harmonies aériennes de l’artiste montréalaise Ariel Engle (La Force), qui accompagnent la voix de Brad Barr perçant à travers le brouillard de l’auto-tromperie : everybody but me / saw what I couldn’t see / had the right to agree / naturally. Plus qu’une simple phrase, c’est une véritable prise de conscience.

À propos du morceau, The Barr Brothers déclarent : C’était l’une des chansons les plus exigeantes que j’ai écrites pour l’album. Elle nécessitait un degré d’honnêteté et d’humilité qui, une fois terminée, a placé la barre beaucoup plus haut pour ce que j’espère offrir en tant qu’auteur-compositeur. Cela m’a aidé à m’ouvrir à certaines vérités difficiles.

Le morceau se construit peu à peu, comme une confession. À la fin, il ne se résout pas tant qu’il ne se libère. La gratitude n’apparaît pas comme une révérence douce, mais comme une vérité durement acquise. La batterie d’Andrew Barr n’orne pas, elle ancre. Il ne s’agit pas d’une démonstration de douceur, mais d’un moment de mise à nu où mélodie et message se rencontrent sans détour.

Le groupe montréalais The Barr Brothers lance English Harbour, un élégant hymne folk illuminé par le jeu de guitare distinctif de Brad Barr et les harmonies planantes de leur ancien compagnon de tournée Jim James de My Morning Jacket. Une réflexion atmosphérique sur un moment furtif emporté par le temps, la nouvelle pièce est le troisième extrait de Let It Hiss, le quatrième album studio très attendu des Barr Brothers (disponible dès le 17 octobre 2025).

Ancrée par le jeu de guitare sobre de Brad Barr et sa voix délicate, la chanson English Harbour reflète le tiraillement universel entre l’abandon et la persévérance. Avec sa voix de fausset caractéristique, Jim James donne vie à cette lutte avec ses harmonies intimistes sur le pré-refrain : You can hang it on the wall / you can lock it up / it’s a picture of us all / but we won’t give up / Some days it comes easy / like water off the fall / while some days you have to hang it up. Le ton change abruptement, passant de l’espoir à une teinte plus sombre dans le refrain : Oh bury us away / spirit us away / carry us away in your arms / Oh, lying in an English harbour waiting for the alarm. Évoquant à la fois des souvenirs lointains et le passé immédiat, English Harbour met en valeur le mariage unique de virtuosité musicale et de maîtrise de l’écriture cathartique des Barr Brothers.

À propos de la pièce, Andrew Barr note : On imaginait la voix planante de Jim sur la mélodie d’ouverture de la chanson depuis un bon bout. Un après-midi, vers 16h, nous la lui avons envoyée avant de partir chercher nos enfants. Lorsque nous sommes revenus à la maison ce soir-là, il nous avait envoyé non seulement la mélodie d’ouverture, mais des harmonies complètes pour la chanson du début à la fin. C’était un de ces moments dans la vie du disque où on a eu des frissons. J’adorais la chanson dès que Brad me l’a jouée pour la première fois, mais la voix de Jim y a insufflé une toute nouvelle énergie. 

Brad Barr à propos de la pièce : Quelque chose de cool et fascinant s’est produit durant l’enregistrement de English Harbour. Nous imaginions à la fois Jim James et Jocie Adams (Arc Iris) chantant sur celle-ci. Nous étions amis avec Jim depuis que notre groupe The Slip a joué en première partie de My Morning Jacket en 2007, et nous avons de nouveau partagé la scène avec eux vers 2015 avec The Barr Brothers. Puis nous aimons le chant et les arrangements de Jocie depuis notre tournée avec son ancien groupe The Low Anthem. Le soir où on a eu l’idée de les inviter, on leur a écrit séparément pour leur demander s’ils seraient intéressés et disponibles pour chanter sur cette chanson et il s’avère qu’ils soupaient ensemble chez Jocie à LA. Un heureux hasard! Ces deux-là rendent la chanson si magique.

Le groupe montréalais The Barr Brothers lance Run Right Into It, une ode propulsive au pouvoir du changement qui inclut la voix de leur compatriote montréalaise Elizabeth Powell (Land Of Talk). La nouvelle pièce est le deuxième extrait de leur très attendu quatrième album studio Let It Hiss (disponible dès le 17 octobre 2025).

Run Right Into It carbure à l’énergie cinétique du changement imminent et à l’esprit du renouveau. Inspiré musicalement des harmonies en contrepoint de groupes comme The Raveonettes, le refrain jovial voit Brad Barr être rejoint par Elizabeth Powell pour s’exclamer : I don’t know why I was running that day / maybe I was afraid of feeling that way avant de déclarer avec émotion I’m on the run / ever since I was young / ever since I did say / I don’t wanna be that way

Mettant en valeur la chimie naturelle entre Brad et Andrew, ainsi que leur virtuosité, Run Right Into It rappelle que les conflits les plus urgents de l’existence doivent parfois être gérés directement et avec un abandon débridé.

À propos de la chanson, Brad et Andrew Barr expliquent : Run Right Into It est l’équivalent musical d’une Camaro 1974 lors d’une poursuite policière à toute vitesse en direction de la grande muraille de Chine. C’est le sentiment de libération qu’on ressent après avoir foncé dans la chose qu’on fuyait et avoir trouvé une vaste route dégagée au-delà. Les paroles et les sonorités sont propulsives. Quant aux voix parallèles de Brad Barr et Elizabeth Powell (Land of Talk), elles sont reliées entre elles comme des pistons. L’impact est immédiat, le riff de guitare est hypnotique, et c’est une des meilleures chansons à écouter en voiture depuis Radar Love de Golden Earring.

La parution de Run Right Into It est accompagnée par une vidéo d’une performance intime de la pièce par les Barr Brothers avec un autre artiste de Secret City, Patrick Watson, et Elizabeth Powell (Land Of Talk). L’arrangement acoustique informel de la pièce met en valeur les harmonies précises et les paroles émotionnellement vulnérables de Brad Barr.

Brad et Andrew ont entièrement réalisé Let it Hiss dans leur studio montréalais, travaillant principalement en duo. Ils ont ensuite confié le mixage à Jon Low (The National, Taylor Swift, Bon Iver). En plus de la participation d’Elizabeth Powell sur ce nouvel extrait, l’album compte des collaborations avec Jim James (My Morning Jacket), Patrick Watson et Klô Pelgag. Let it Hiss n’est pas simplement une collection de dix chansons essentielles, c’est le reflet d’une transformation. Son enregistrement marque un tournant : une période d’introspection, une prise de conscience de leur vulnérabilité et un rapprochement fraternel entre Brad et Andrew Barr, qui jouent ensemble depuis toujours.

Le groupe The Barr Brothers annonce la sortie de son nouvel album Let it Hiss, disponible le 17 octobre 2025. Leur très attendu quatrième album studio n’est pas qu’une nouvelle collection de chansons. C’est une œuvre documentant une transformation. L’enregistrement de ce disque a marqué un tournant : un moment de réflexion, une prise de conscience de leur vulnérabilité, et un rapprochement entre deux frères — Brad et Andrew Barr — qui ont passé toute leur vie à jouer de la musique ensemble. Brad et Andrew ont réalisé Let it Hiss eux-mêmes, travaillant principalement en duo dans leur studio de Montréal. Ils ont ensuite fait appel à l’ingénieur de mixage Jon Low (The National, Taylor Swift, Bon Iver). Les Barr Brothers annonceront une tournée bientôt, demeurez à l’affût des prochaines annonces.

Depuis qu’ils ont lancé leur premier album homonyme en 2011, les Barr Brothers se sont retrouvés dans la programmation de festivals internationaux et sur les plateaux d’émissions de fin de soirée (incluant de multiples apparitions chez Letterman). Paru en 2014, Sleeping Operator (certifié or au Canada) incluait l’extrait «Even the Darkness Has Arms», qui cumule plus de cent dix millions d’écoutes en continu à ce jour. Queens of the Breakers (2017) a mis en valeur la polyvalence des frères en se concentrant davantage sur les jams de blues brut et les expérimentations avec les cuivres et les cordes.

En cours de route, le groupe a remporté trois Félix au Québec, a décroché trois nominations aux prix JUNO dans la catégorie Album alternatif adulte de l’année, et a été inclus sur la longue liste du Prix de musique Polaris, en plus de jouer en rotation régulière sur les ondes de NPR, SiriusXM, KCRW, KEXP et des radios AAA. On a également entendu leur musique dans des séries comme True Detective, Your Honor, Catfish et Rookie Blue, entre autres, et ils ont reçu des éloges de légendes telles que Robert Plant, Bon Iver, David Crosby et Bill Kreutzman.

Bien que Let it Hiss soit le premier album du groupe en huit ans, les frères sont loin d’avoir chômé durant cette période. Andrew est devenu un batteur prisé, jouant avec des artistes comme Feist, Mumford & Sons, Gracie Abrams et Broken Social Scene. Brad a multiplié les collaborations et a lancé un album solo méditatif, The Winter Mission (2022). Les tournées des Barr Brothers ont inclus des concerts avec My Morning Jacket et War On Drugs, et leur ancien groupe The Slip s’est réuni. Brad et Andrew ont aussi coécrit une chanson intitulée «Live That Way Forever» avec Richard Reed Perry et Little Scream pour le film «The Iron Claw» mettant en vedette Jeremy Allen White.

Depuis Queens of the Breakers (2017), la vie a mené Brad et Andrew dans de nouvelles directions, personnellement et professionnellement. Cela a altéré leur processus créatif, une approche qui était bien ancrée. «En 2022, nous nous sommes retrouvés à un point de rupture», confie Brad Barr, le guitariste, chanteur et principal auteur-compositeur de la formation. «Il était évident que quelque chose devait changer. La vraie histoire de ce disque est l’histoire de ce changement et tout ce qui a suivi.» «Let it Hiss est ce qui est arrivé lorsque nous avons arrêté de faire semblant que tout allait bien et que nous avons finalement porté attention à ce qui se passait réellement», précise Andrew, le batteur, percussionniste et chanteur du groupe.

L’enregistrement est devenu un miroir pour les frères. Le processus n’a pas commencé par le son; il a commencé par la vérité. Ils ont confronté non seulement des blocages créatifs, mais également des blocages personnels. D’anciennes habitudes. Des tensions latentes. Un deuil. Une évolution. Le titre de l’album représente une philosophie. «Ça cadrait parfaitement avec notre état d’esprit», estime Andrew. «De laisser le sifflement (hiss) dans le mix. L’inconfort, les imperfections, l’effort. On a arrêté d’essayer de tout nettoyer. Soudainement, la musique a recommencé à respirer.»

Let it Hiss est l’œuvre de deux musiciens et compositeurs de renom au sommet de leur forme, des artistes réputés pour leurs prouesses avec leurs instruments, dont ils tirent des sonorités surnaturelles. Il y a aussi un sentiment de joyeux abandon, qui s’entend sur «Run Right Into It» (avec Elizabeth Powell de Land of Talk) et «She Doesn’t Sleep With the Covers On». Le disque revisite également le genre de ballades intimes qui ont fait la réputation de la formation : «English Harbour» est une superbe chanson folk avec des harmonies lumineuses par Jim James de My Morning Jacket, et «Moonbeam» est une sérénade soul avec des cordes somptueuses qui est rendue encore plus sophistiquée par la présence vocale de la polyvalente artiste Klô Pelgag.

Mais toute l’exploration musicale spontanée et les bouleversements émotionnels qui caractérisent Let it Hiss ne nous préparent pas pour la finale de l’album, «Upsetter», une éruption de rock 'n’ soul aux accents punk avec un solo de guitare absolument hallucinant.

Et bien que l’album ait été réalisé par Brad et Andrew eux-mêmes, ils pouvaient compter sur des collègues de leur vaste communauté musicale pour prêter leurs voix, instruments et textures aux chansons qui en avaient besoin. Ces collaborations donnent moins l’impression d’être des apparitions d’invités spéciaux qu’un prolongement naturel de la musique. La plupart de ces relations ont été bâties au fil des ans sur scène ou en studio, avec un engagement commun pour leur art. Cela inclut la pochette de l’album, qui a été créée par l’artiste Brigitte Henry, l’épouse de Brad, qui avait aussi conçu les pochettes de leurs albums Queens of the Breakers et Sleeping Operator. Ainsi, Let it Hiss s’impose comme à la fois leur disque le plus personnel et le plus collaboratif.

Brad Barr — le chanteur, guitariste et auteur-compositeur des Barr Brothers et The Slip — partage le vidéoclip envoûtant de son nouvel extrait, «Two Hundred and Sixteen». Cette chanson se retrouvera sur The Winter Mission, le tout nouvel album solo instrumental de Barr, qui sera lancé le 21 janvier 2022 via Secret City Records. Le vidéoclip est réalisé par son épouse Brigitte Henry, à propos de qui Barr confie : «Une des choses les plus enrichissantes à propos de la parution de ce disque est la chance de collaborer à nouveau avec mon épouse, l’artiste multimédia Brigitte Henry, qui a conçu la pochette du nouvel album. Son style est très distinctif et elle joue un rôle important au sein de la communauté artistique et musicale de Montréal depuis les deux dernières décennies. Sa méthode est de toujours découvrir une nouvelle approche analogique pour explorer et révéler les mystères du monde naturel. Alors, lorsqu’elle m’a suggéré, pour ce vidéoclip, que nous prenions une marche dans la forêt avec un tas de vieux ruban magnétique, de la ficelle et une caméra volante, j’ai enfilé mes bottes.»

«La chanson “Two Hundred and Sixteen” est, pour moi, la pièce maîtresse de l’album, renfermant tous les thèmes clés et l’esprit que je souhaitais transmettre», poursuit Barr. «Le vidéoclip a été tourné à Sutton, au Québec, à l’automne 2021. Brigitte est vraiment parvenue à capter la sérénité exploratoire qui caractérise la chanson. Et je trouve que j’ai bien réussi à jouer le rôle d’un homme-bête marchant dans la forêt en suivant un fil vers un monde secret de numérologie mystique. Nous espérons que vous apprécierez le résultat.»

«Two Hundred and Sixteen» succède à la parution du premier extrait «Ancient Calendars», que Barr décrivait comme une référence à la signification du nombre deux cent seize dans le compte long du calendrier méso-américain, où «un cycle ou une “ère” consiste en deux mille cent soixante ans. On croit également qu’un calendrier entier de cinq grands cycles est égal à deux mille cent soixante orbites de Jupiter.» La pièce a été encensée par BBC, Brooklyn Vegan, Glide et Jambase, entre autres.

Depuis plus de vingt ans, Brad Barr porte attention à deux cent seize — un nombre mystérieux qui est apparu partout pour lui  : sur des cadrans, des plaques d’immatriculation, des planches de Ouija, des reçus. C’est maintenant l’essence de son nouvel album, comme les deux cent seize coutures sur une balle de baseball. Inspiré par des artistes comme Caetano Veloso, Mississippi Fred McDowell, Andrés Segovia, D’Gary, et John Frusciante, Barr souhaitait créer une musique dépouillée et non modifiée, mais aussi parfois bruyante — avec un sentiment d’intimité active et consciente. Le nombre deux cent seize était un thème récurrent. Le guitariste a d’abord remarqué ce «carré magique» lorsqu’il était adolescent, durant un mémorable trip d’acide. Au cours des années qui ont suivi depuis, c’est devenu un talisman — une des seules choses qui donne à Barr l’impression d’être mystique, décelant un ordre concret dans l’univers. Ces chansons rendent hommage à cet ordre, des nobles propriétés mathématiques et astrologiques de deux cent seize à sa fonction en tant qu’indicatif régional (de Cleveland).

Barr a passé des décennies à développer son approche unique et viscérale de la guitare, d’abord avec The Slip, puis à travers trois albums avec les Barr Brothers. The Winter Mission — la suite du premier disque solo de Barr paru en 2008, The Fall Apartment — était initialement une commande de Michael Wolk, le directeur artistique du All For One Theater de New York. «C’était un véritable cadeau», se rappelle Barr, référant à la possibilité d’explorer un son en demeurant seul, loin de la route, alors que les tournées étaient impossibles durant l’étrange entracte imposé par la COVID-19.

«Il y a un certain temps, j’ai découvert un disque magique : The Fall Apartment de Brad Barr», a dit Wolk. «Je savais que Brad était un des fabuleux Barr Brothers, mais c’était quelque chose de complètement différent, dévoilant l’extraordinaire dimension solo instrumentale de Brad. Alors que AFO recherchait de la musique distinctive pour introduire et accompagner nos événements, j’ai immédiatement pensé à Brad. Il s’avère que Brad accumulait des chefs-d’œuvre à la guitare solo, brillants, mais éparpillés, et ma demande est tout ce dont il avait besoin pour les assembler! Alors je suis heureux de présenter davantage des superbes, courageuses et exceptionnelles compositions de Brad à la guitare solo.»

Brad Barr — le chanteur et auteur-compositeur du groupe The Barr Brothers — annonce The Winter Mission, un tout nouvel album instrumental de guitare solo qui sera disponible dès le 21 janvier 2022 via Secret City Records. Le guitariste partage aussi le premier extrait de l’album, intitulé «Ancient Calendars»

«Ancient Calendars est une pièce solo à la guitare, une longue improvisation où j’explore un motif régulier que j’étire progressivement dans deux directions différentes. Je l’ai joué sur une guitare acoustique douze cordes, amplifiée, mais sans overdubs. C'était l'idée lors de l'écriture et de l'enregistrement de cet album – une personne jouant de la musique seule sans aucun accompagnement. Comme pour toutes les chansons de ce disque, le titre Ancient Calendars est relié à l’exploration du nombre deux cent seize - plus spécifiquement, au concept d’une “ère” du calendrier maya, le compte long du calendrier méso-américain consiste en deux mille cent soixante ans. On croit également qu’un calendrier entier de cinq grands cycles est égal à deux mille cent soixante orbites de Jupiter.  S'ils pouvaient penser aussi loin, vous penseriez que je serais capable de me souvenir de mon anniversaire de mariage.» — Brad Barr

Barr a passé des décennies à développer son approche unique et viscérale de la guitare, d’abord avec The Slip, puis à travers trois albums avec les Barr Brothers. The Winter Mission — la suite du premier disque solo de Barr paru en 2008, The Fall Apartment — était initialement une commande de Michael Wolk, le directeur artistique du All For One Theater de New York. «C’était un véritable cadeau», se rappelle Barr, référant à la possibilité d’explorer un son en demeurant seul, loin de la route, alors que les tournées étaient impossibles durant l’étrange entracte imposé par la COVID-19.

«Il y a un certain temps, j’ai découvert un disque magique : The Fall Apartment de Brad Barr. Je savais que Brad était un des fabuleux Barr Brothers, mais c’était quelque chose de complètement différent, dévoilant l’extraordinaire dimension solo instrumentale de Brad. Alors que AFO recherchait de la musique distinctive pour introduire et accompagner nos événements, j’ai immédiatement pensé à Brad. Il s’avère que Brad accumulait des chefs-d’œuvre à la guitare solo, brillants, mais éparpillés, et ma demande est tout ce dont il avait besoin pour les assembler! Alors je suis heureux de présenter davantage des superbes, courageuses et exceptionnelles compositions de Brad à la guitare solo.» — Michael Wolk, directeur artistique de l’AFO.

Depuis plus de vingt ans, Brad Barr porte attention à deux cent seize — un nombre mystérieux qui est apparu partout pour lui : sur des cadrans, des plaques d’immatriculation, des planches de Ouija, des reçus. C’est maintenant l’essence de son nouvel album, comme les deux cent seize coutures sur une balle de baseball. Inspiré par des artistes comme Caetano Veloso, Mississippi Fred McDowell, Andrés Segovia, D’Gary, et John Frusciante, Barr souhaitait créer une musique dépouillée et non modifiée, mais aussi parfois bruyante — avec un sentiment d’intimité active et consciente. Le nombre deux cent seize était un thème récurrent. Le guitariste a d’abord remarqué ce «carré magique» lorsqu’il était adolescent, durant un mémorable trip d’acide. Au cours des années qui ont suivi depuis, c’est devenu un talisman — une des seules choses qui donne à Barr l’impression d’être mystique, décelant un ordre concret dans l’univers. Ces chansons rendent hommage à cet ordre, des nobles propriétés mathématiques et astrologiques de deux cent seize à sa fonction en tant qu’indicatif régional (de Cleveland).

Brad Barr est le chanteur et auteur-compositeur du groupe folk americana The Barr Brothers, qui est actif depuis plus d’une décennie. La formation a effectué des tournées avec The War on Drugs, Calexico, Shakey Graves et Patrick Watson. Les musiciens ont livré des performances dans des émissions de télévision, telles que The Late Show with David Letterman et CBS This Morning Saturday. Ils ont constamment reçu une couverture soutenue des médias et un fort soutien des radios, incluant tout le réseau de la BBC, des stations clés comme KCRW, KEXP, WFUV, WXPN, World Café, Sirius XM, NPR, ainsi que Paste Magazine, Time Magazine, Washington Post, Rolling Stone Germany, Q Magazine, Exclaim!, MOJO, Uncut, Brooklyn Vegan et plus encore.

The Barr Brothers dévoilent «Red Moth Solar Companion», deux nouvelles chansons disponibles sur toutes les plateformes. Les pièces, deux b-sides de leur dernier album encensé par la critique, Queens of the Breakers, ont été écrites et enregistrées par Brad Barr, Andrew Barr et Sarah Pagé lors des sessions d’enregistrement dans les studios Wild et Professional Awesome à St-Zénon et Montréal. L’illustration est un dessin de Leo Maraviglia. Brad Barr nous partage sa vision des deux nouvelles sorties :

«Red Moth Solar Companion» est une improvisation live, instrumentale et décalée qui décrit musicalement un voyage patient à travers le cœur d’une étoile. «Sainte Cécilia» rappelle Blonde On Blonde; c’est la pantomime d’un voyageur expérimenté, mais malavisé qui est fixé sur la promesse de rédemption par l’intermédiaire de Sainte-Cécile, la patronne des musiciens.

Queens of the Breakers a été lancé le 13 octobre 2017 et acclamé unanimement. Q Magazine, MOJO, Uncut, Exclaim!, BBC, Rolling Stone France, Le Soleil, Voir et d’innombrables autres publications ont louangé ce troisième album. La tournée américaine du groupe a été présentée à guichets fermés, tout comme de nombreux spectacles au Canada, après que le groupe ait effectué une tournée européenne avec The War on Drugs, qui incluait une autre série de concerts affichant complet. Les Barr Brothers ont offert des performances à ‘This Morning Saturday’ (CBS), ‘Morning Becomes Eclectic’ (KCRW), KEXP, et ‘Le Nouveau Rendez-Vous’ (France Inter), pour ne nommer que quelques émissions. L’album a reçu une nomination au prix JUNO en 2019 (Adult Alternative Album of the Year), a fait partie de la longue liste du prestigieux Prix de Musique Polaris en 2018 et a reçu cinq nominations au gala de l’ADISQ en remportant un Félix dans la catégorie Concert anglophone de l’année. Queens of the Breakers cumule à présent trente millions d’écoutes en ligne mondialement. Récemment, la pièce «Defibrillation» a été entendue dans un épisode de la série encensée par la critique Better Things sur la chaîne FX.