De la rage à la résilience : un roman policier hors normes

La frontière entre le bien et le mal est parfois difficile à cerner. Un justicier qui décide de mettre hors d’état de nuire des criminels est-il un homme bon, même si ses actes sont criminels? C’est la base de la réflexion proposée par le premier roman du policier à la retraite, Guy Tremblay.

Comme l’auteur de Repentigny l’explique, «Le personnage principal vit un deuil qui le poussera à transformer sa tristesse en rage envers le monde criminel. C'est d'abord un roman qui traite de désespoir et de perte de contrôle, se déroulant dans un contexte policier, mais il annonce aussi l'espoir de retrouver une vie meilleure.»

Étant familier avec le milieu criminel, c’est tout naturellement vers le roman policier que l’auteur s’est tourné. Par contre, La débâcle n’est pas un roman policier classique, c’est également un roman de deuil, de choix difficiles, de résilience et d’espoir. Espoir de mettre un terme au sentiment d’injustice, de tourner la page et de vivre, enfin.

Doué d’une écriture incisive, Guy Tremblay transporte ses lecteurs dans un univers sombre, tragique et violent. C’est tout un premier roman pour l’ancien policier maintenant à la retraite, où les notions de bien, de mal et de justice sont traités avec justesse et humanisme.

Un roman à découvrir sans tarder! D’ailleurs, le tome deux devrait sortir sous peu... et réserve lui aussi beaucoup de surprises!

À propos de l'auteur

Guy Tremblay débute l’écriture de ce roman à l’aube de la cinquantaine, après une première carrière de trente ans au service des Montréalais comme policier. Issu d’une famille modeste de l’est de Montréal, il dédie maintenant son temps à la rédaction romancée d’intrigues inspirées de ses observations. La débâcle est son premier roman, mais la suite est déjà en écriture. Elle sera écrite en collaboration avec l’auteur Daniel Touchette, convergeant les univers littéraires des deux auteurs au sein d’une même finale. Un projet audacieux et rarement vu.

«Étant un ex-policier, j'ai une connaissance privilégiée de cet univers qu'est le judiciaire et l'écriture d'un roman représentait un projet de longue date que je chérissais.»

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